lundi 28 juin 2010

Les recettes de juin

Et voici la moisson du mois de juin. Régalez-vous ! 


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Pâtes à ce qui reste 


 


Je l'ai dit, les pâtes, mon petit habitant sous le nombril adore. L'expérience du mois a été concluante : voici des spaghettis mélangées à une sauce constituée d'ail et jambon cru en lamelles revenus à l'huile d'olive et à la crème fraîche, le tout assaissoné de basilic. Un bonheur pour les papilles !


 


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Sauce à l'échalotte  



    





Une petite sauce bonheur pour agrémenter une viande rouge à manger sans dent ! :) 


Ingrédients : 4 échalotes / 4 cs de vinaigre de vin / 50 g de beurre / 30 g de farine / 30 cl de bouillon / persil haché / sel, poivre du moulin  


 Peler et hacher finement les échalotes.  


Faites chauffer le vinaigre dans une petite casserole et mettez-y les échalotes.  


Lorsque le vinaigre est complètement évaporé, incorporez le beurre, puis la farine.  


Amalgamez bien, sur feu très doux, pendant quelques minutes.  


Ajoutez peu à peu le bouillon.  


Portez à ébullition et laissez réduire une dizaine de minutes.  


Additionnez de persil haché. Salez et poivrez.  


Pour ma part, j'ai utilisé un bouillon Kub (y'a pas meilleur) et ai ajouté de l'estragon en plus du persil. 



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Tortilla

 
 

C'est la faute à Jean-Pierre Coffe qui m'a donné envie hier soir : j'ai en effet réalisé la recette proposé par JPC dans Vivement dimanche prochain hier soir. 

J'y ai mis : 3 pommes de terre / l'équivalent d'un oignon et demi émincé / 4 oeufs / sel, poivre et persil 

Faites revenir les pommes de terre et les oignons dans 4 cs d'huile d'olive jusqu'à ce que tout soit doré. 

Dans un saladier, battre les oeufs en omelette. Assaisonner de poivre, sel et persil (un beau bouquet). 

Ajouter les pommes de terre et oignons aux oeufs battus. Mélanger. 

Remettre dans la poêle. Laisser cuire à feu doux et à couvert, jusqu'à ce que cela paraisse pris. 

Retourner sur une assiette et remettre dans la poêle pour cuire l'autre côté. 


Servir chaud, tiède ou froid avec une salade. 

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Galettes sucrées  caramélisées au beurre salé et sucre fourrée au chocolat au lait au caramel 


(Désolée, pas de photo...on les a mangés trop vite)  


Faire fondre du beurre salé dans une poêle à crèpe et ajouter un peu de sucre. 


Ajouter une galette à la farine de sarazin et la laisser caraméliser quelques instants de chaque côté. 

Garnir de chocolat. Plier en 2 et à nouveau en 2. 

Laisser griller sur feu vif, presque le temps d'en faire de  la crèpe dentelle.  

Et franchement, c'était intense... 


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Pains au chocolat au caramel  



Après trois essais, je peux dire que je n'ai pas encore trouvé LA recette. 


Une première n'a pas donné ce que je voulais  : ça n'a pas gonflé, la faute à celle qui n'a pas laissé à la pâte le temps de se reposer. Conclusion, à la cuisson c'était raplapla... 


 Le deuxième essai sur la même recette était trop cuit (mais la pâte reposée). Donc j'ai laissé tombé, la recette pour en tester une autre. 


 Et le troisième essai a donné du mieux. Pas assez cuit quand même, mais avec une tête plus pain au chocolat ! 



 La deuxième recette est là : . 


 Et puis tant qu'à faire, remplacer don' la barre de chocolat par des carrés de chocolat au lait au caramel Nestlé Dessert (c). Miam !  


  

dimanche 20 juin 2010

S comme silence et T comme traîtrise

Les deux derniers publiés de Sue Grafton, l'auteur de l'abécédaire du crime.

J'ai lu S comme silence au temps où il faisait encore beau sous nos lattitudes, il y a fort fort fort longtemps, le mois dernier... Je n'avais  pas lu de Sue Grafton depuis plusieurs années et ce retour en arrière m'a beaucoup plu.

Du coup, j'ai enchaîné sur le suivant, T comme traîtrise, et ça fait le moins. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. J'ai même trouvé le début illisible. Impossible à suivre. Peut être manquais-je de concentration...? M'enfin, maintenant ça va mieux. Après presque 200 pages, j'ai réussi à m'approprier l'histoire. 

Une bonne parenthèse dans des lectures parfois plus prises de tête.

jeudi 17 juin 2010

Petit Tapir, le triste sire


Le petit tapir d’Amazonie est triste. Sa vie brésilienne et végétarienne est chamboulée.


Depuis que la forêt a reculé au bénéfice notamment d’un Mac Danald – faut bien que les déforestateurs se nourrissent – son trajet journalier – le tapir tourne en rond : au nord à 8h, à l’est à midi, au sud à minuit et à l’ouest à toutes heures – son trajet journalier, disais-je, se trouve agrémenté, à son corps pourtant défendant, d’un passage à midi 12 devant cet antre du bœuf en galette.


Et ce n’était pas son mètre 57, ces 367 livres – que de la littérature brésilienne – et sa jeunesse – à peine 10 ans ! il n’avait donc vécu qu’un tiers de sa vie – qui l’aideraient. Le Mac Danald était le premier pas vers la toujours plus grande faim que les humains ont de la forêt. Il le savait et le déplorait.


Il ne restait pourtant pas immobile. Il avait harangué ses congénères ongulés pour les rallier à sa cause, mais aucuns d’eux ne l’écoutaient. Ils s'en fichaient bien tant qu'ils trouvaient de quoi se sustenter. Les arguments du petit tapir en vue de sauver la forêt tombaient à plat sur le sol dénudé de la pampa en devenir qu’était son habitat. Il le sentait bien.


« L’être humain croit pouvoir être égoïste au détriment des aimaux sous prétexte d’être doué de raison. Mais se souvient-il même du sens profond de ce mot : raison… Et puis, m’en vais-je piétiner leurs maisons sous prétexte d'avoir faim, moi ? » sifflait-il le groin vengeur tourné vers le ciel tout en martelant le sol de ses sabots !


Plus le temps passait, plus il se constatait impuissant. Tant et si bien qu’il finit déprimé. Alors le tapir se tapit sur le tapis de mousse survivant – plus pour très longtemps – espérant sombrer rapidement dans le sommeil et tapisser ainsi sa vie de luxuriantes forêts encore vierges.


Et le tapir galopa – de nouveau – joyeusement sur les vastes étendues de ses nuits noires.


Mais jusqu’à quand ?

lundi 14 juin 2010

Dimanche déco

Prenez :


- Un nouveau magasin dans le coin : Zodio.


- Un dimanche en célibataire alors que l'homme matait de la tôle pendant 24h au Mans.


- Et une Cacoune qu'avait envie de dépenser un peu d'argent...


et vous aurez :


1- La porte aux elfes pour veiller sur bébé.



2- Des petits tableaux aux elfes  pour décorer les murs de bébé.





3- Une envolée de papillons pour habiller la fenêtre de notre chambre.



4- De nouvelles embases et des papillons pour la chambre de bébé.



5- Et pour finir, un habillage de tiroir maison dans la cuisine !



 

Va pas falloir me laisser y aller trop souvent dans ce magasin ! :)

samedi 5 juin 2010

Les recettes de mai

5 recettes pour ce mois de mai déjà terminé : une salade, trois plats et un dessert, du salé et du sucré, du chaud et du froid. On y va !

Salade d'épinards frais


 


C'est la gamine qui passait des après-midis entiers devant son assiette d'épinards cuits qui vous le dit : frais, en salade, c'est un délice !


Pour cela, il vous faut : des épinards frais (c'est l'époque), des crevettes cuites décortiquées (100 grammes pour deux), des oeufs durs (4 pour deux), des croutons maisons et une sauce mélangeant huile d'olive (4 cs) et du vinaigre balsamique (2 cs).


Et voilà ! C'est moi qui l'ai fait (et qui va le refaire ce soir) !


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Risotto aux saucisses grillées



Je suis une adoratrice du risotto. J'aime son fondant et il se décline à tout ! La recette de ce risotto est issue de Cuisines et vins de France.

Il vous faut :

6 chipolatas / 250 g de champignons de Paris / 350 g de riz à risotto / 10 cl de vin blanc / 3 tablettes de bouillon de volaille / 2 oignons / 2 échalottes / 130 g de beurre / 80 g de parmesan rapé / persil, sel, poivre / et une sacrée batterie de cuisine

Mettre à chauffer 1,5 l d'eau avec les tablettes de bouillon de volaille puis conserver au chaud sur feu doux jusqu'à en avoir besoin.

Dans une poêle et dans 20g de beurre, mettre à fondre les échalottes émincées, puis augmenter le feu pour y saisir les champignons coupés en deux. Saler, poivrer, remuer 5  minutes. Baisser le feu et laisser mijoter.

Dans une autre poêle, saisir les chipolatas en tronçon de 5 cm. Lorsqu'elles sont un peu grillées, les égoutter puis les ajouter avec les champignons.

Dans une cocotte, faire fondre 40 g de beurre et y mettre les oignons à revenir. Dès qu'ils blondissent, verser le riz et mélanger jusqu'à ce que les grains soient translucides et enrobés de beurre. Verser le vin et remuer jusqu'à évaporation. Mouiller avec le bouillon chaud, couvrir et laisser cuire 18 à 20 minutes.

Une fois le riz cuit, mélanger les 2 cocottes, puis déposer le reste de beurre froid et le parmesan rapé au-dessus sans mélanger. Laisser à couvert après avoir éteint le feu pendant 2 minutes puis mélanger vivement.

Avec un morgon, c'est un délice !

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Pâtes à ce qui reste



Les pâtes sont ma nouvelle passion depuis que je suis enceinte. C'est ce que je digère le mieux. Allez comprendre !

Celles-ci sont des spaghettis. Et la sauce est constituée de courgettes revenues avec de l'ail, du basilic et des pignons de pins. Sans oublier la crème liquide. Sel et poivre au goût de chacun.


Et celles-ci ? Des coquillettes et des farfales. Et la sauce : du jambon blanc revenu avec de l'ail, de l'estragon et de la crème liquide. Un délice !

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Brioche perdue



Simple et méga bon !!!! Au petit déjeuner, surtout.

De la brioche rassie. Une poêle dans laquelle on fait fondre du beurre salé et du sucre. Et on y plonge la brioche le temps qu'elle grille.

A ne pas manger avec les doigts  !

Bon appétit !

vendredi 4 juin 2010

Just replay it !

On veut nous faire croire beaucoup de choses dans le monde d’aujourd’hui – beaucoup de choses – et celle-ci est une des premières. On veut nous faire croire que la première fois est toujours la meilleure. Mais en est-on certain ? Comment est la deuxième ? N’est-elle pas bien meilleure ? Et la troisième ? N’est-ce pas une extase ? Et la quatrième… Vous voyez où je veux en venir.

Et dans ce cas, pourquoi ne parle-t-on jamais que de la première ?

Parce qu’il en fallait une ? Peut être.

Mais ne serait-ce pas aussi parce que nous nous souvenons plus de la première parce que les émotions sont plus fortes, plus intenses, donc plus marquantes ? Ne serait-on pas, à ce moment-là, ou plutôt juste avant, dans un état tel – de peur, d’appréhension, d’interrogation, de doute et que savons-nous encore – que l’on ne peut que mieux s’en souvenir ?

Et de quoi vous souvenez-vous d’ailleurs de ces premières fois ?

En y réfléchissant bien, ne diriez-vous pas que de la première fois, ce dont vous vous souvenez, ce n’est pas de l’acte en lui-même, mais des émotions qui l’entourent, de celles qui vous y ont poussé (ou pas) ?

Et dans les autres fois : ne serait-ce pas l’inverse lors de la deuxième, débarrassé des émotions ou autres pré-appréhensions, ne retenez-vous pas plus l’acte en lui-même et les émotions qu’il a suscitées ?

Et la troisième ! une fois maîtrisés l’acte et les émotions, ne vous sentez vous pas plus concentré sur telle ou telle partie de l’acte ou telle ou telle émotion qu’il créé ?

Et partant, ne pourrait-on pas dire que chaque fois est finalement une première fois en ce que son contenu est différent de la précédente ?

Nous en sommes convaincus. Notre message se résume donc ainsi : il convient de cesser de croire que la première fois est la seule qui ait le droit d’exister !

Signé : le comité de soutien des « autres fois ».

Texte rejoué pour le thème de la semaine des Impromptus : la première fois.

mardi 1 juin 2010

Vrai ou faux : la femme enceinte a des sautes d’humeur

Ça dépend (ça dépasse) à qui vous le demandez...


Au futur père : heu... oui... enfin, non... elle est dans le coin ? Non. Bah oui en fait elle est un peu Jeanne-qui-rit puis Jeanne-qui-pleure le tout en l'espace de 15 secondes et pour des raisons aussi diverses et hautement importantes que son pantalon trop grand qui ne cesse de descendre, l'eau des pâtes qui ne bout pas  assez vite pour son(ses) estomac(s) ou les gratouillis classés 0,00000000002 sur l'échelle de Richter mais qu'elle a ressenti pendant 0,3 nanosecondes... Mais de là à dire qu'elle a des sautes d'humeur.... Ah chéri, t'es là ! ... Non, je dirais non.


Au patron (de sexe masculin) : il ne manquerait plus que ça ! Elle est enceinte, certes, mais ce n'est quand même pas la fin du monde. Des millions de femmes sont passées par là avant et c'est une chance ! Alors qu'elle ne vienne pas se plaindre. Et puis vous savez, plus on travaille, plus on vit bien sa grossesse. Et de quoi pourrait-elle se plaindre don', ce n'est pas une maladie ! J'en connais qui étaient encore au boulot 10 jours avant l'accouchement et déjà de retour 3 semaines après. Et la maman et le bébé s'en portent tout aussi bien !


Au chat de la famille : moi, du moment que ça ne bouleverse pas mon planning de repas-caresses...



Au médecin : entre le bouleversement hormonal et le facteur psychologique, vous ne pouvez pas demander à une femme enceinte de ne pas être hypersensible à son environnement. Oublier donc la croyance qui veut qu'une femme enceinte se sente rayonnante, apaisée et en totale sérénité avec son corps et son futur enfant. Ce n'est absolument pas ce que donne le mélange oestrogène-progestérone-prolactine-dopamine-cortisol-inconsient-euphorie-doute-excitation-anxiété. M'enfin, moi, j'dis ça...


A la femme enceinte : oui et non... Prenez une journée au hasard.


J'ai beaucoup de mal à me lever le matin parce que la nuit, je dors mal. Mais dormir deux heures par deux heures d'un sommeil agité de rêves oniro-chimériques entrecoupés de voyages aux toilettes et de positions inadéquates sur le dos, sur le côté droit et sur le côté gauche, sans possibilité de se mettre sur le ventre, a rarement facilité la vie de qui que ce soit ! Et puis sachant ce qui m'attend après, j'avoue que ça ne me porte pas à me jeter trop rapidement dans la mêlée journalière des transports en commun.


Les transports en commun ensuite... Humpf... C'est juste l'horreur parce que pas question de s’asseoir dans le RER A  parce que si je ne demande rien c’est sûrement que je n’ai besoin de rien (et la grimace qui m'a échappé n'avait strictement rien à voir avec les douleurs que scandent ma sciatique...), que de toute façon même s’ils m’ont vu, ils ont vite fait de m’oublier en baissant le nez et que si je ne me sens pas bien ce serait sympa que a) je ne m’écroule pas sur eux et b) je ne vomisse pas sur eux. Dans ces conditions, tout se passera bien. Pour eux. Et puis « franchement, les transports, c’est dur pour tout le monde, alors enceinte, oui, j’imagine que c’est sûrement un peu plus dur. Mais c’est surtout parce que tu supportes moins bien, non ? ».


Le midi, il faut déjeuner sans viandes ou poissons crus, sans crudités que vous n'avez pas vous-même lavés, sans fromage au lait cru ou à pâtes molles, sans porc ni agneau, et sans compter tout ce qu'il ne digère pas ! Mais ce n'est pas grave, hein, je ne me suis pas encore lassée de mes sandwichs Kiri©-olives-jambon...


Quand au soir, après un retour long et fastidieux en transports en commun qui concourt à m'achever, il ne me reste plus qu'à aller me coucher parce que rien - non rien de rien - de plus, je ne pourrais faire. Alors que des idées et des envies, j'en ai pourtant. Et du temps pour les réaliser, j'en ai aussi !


Heureusement, le bonheur au sein de cette journée survint en même temps que l'euphorie quand passant la porte du cabinet de mon gynécologue, j'ai constaté qu'il disposait d'un échographe ! UN ECHOGRAPHE !!!!!!!! J'ai donc gagné d'un seul  coup d'un seul 5 chances de plus d'observer le nain dans son milieu naturel. Et hop de l'émotion pour les deux heures suivantes injectée en plein cœur !


En bref, tout ça pour dire que la femme enceinte n'a pas de sautes d'humeur mais simplement de bonnes raisons de ne pas se sentir archi-épanouie à chaque seconde de sa grossesse (d'aucuns diraient "de bonnes excuses" mais je ne vous conseille pas de le faire en sa présence).