lundi 26 avril 2010

J'ai trouvé...

pas moins de 50 livres "commencés" dans ma réserve de livres à lire... C'est-à-dire 50 livres contenant à la page 2, 10, 54 ou encore 236, un marque-page placé là dans le but évident - à l'époque - d'y revenir. Et pourtant, non, ils sont toujours là : pris de court par un autre plus intéressant, plus palpitant, et le plus souvent plus actuel.

Du coup, j'ai trié. Et une vingtaine d'entre eux vont aller grossir les rangs de ceux que je ne finirai pas et ainsi rejoindre la liste des livres que je vends sur Price Minister sous le pseudo de Cacoune3. Bé oui, comment pensiez-vous que je finance ma boulimie de pages ?!

Au rang des abandons, sont donc cités :

- 44 scotland Street d'Alexander McCall Smith (page 318 quand même ! Mais ça ne vaut pas Les chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin)

- New Wave d'Ariel Kenig (page 2 - je n'ai aimé qu'un livre de lui)

- Le nez de Mazarin (page 15) et l'Admiroir d'Annie Dupérey

- L'heure verte de Frédéric Tuten (page 54 - c'est peut être la couleur...)

- Les Bienveillantes de Jonathan Littel (page 16 - heu...)

- Les secrets du Code Da Vinci de Dan Bunrstein (il ne serait pas sain que je vous dise où j'en suis restée...)

Le rapport de Brodeck (page 56) et Les âmes grises (page de couverture...) de Philippe Claudel

La prophétie des Andes de James Redfield (dans les pages 200 et quelques)

- Le dictateur et le hamac de Daniel Pennac (j'sais plus où je me suis endormie, sûrement le balancement)

- Blondes de Joyce Carol Oates (me souviens plus... j'suis un peu blonde sur les bords :D)

- Le parfum de Patrick Süskind (à peu près au milieu - je ne pouvais plus supporter l'odeur faut croire)

- Contes de la folie ordinaire de Charles Bukowski (page 66 - j'en pouvais plus de vomir)

- L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon (page 5 ou presque)

- Ce livre va vous sauver la vie de A. M. Homes (150 ou 200 pages - le sauvetage d'un cheval sur les pentes de Hollywood par hélicoptère m'a achevé)

- Marilyn, une femme de Barbara Leaming (page 145 - si je n'arrive pas à le vendre, je réessaierai peut être)

Voilà, voilà, voilà... Qu'est-ce qu'on s'amuse ! :o

dimanche 25 avril 2010

Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages...

est un livre de Sylvain Tesson. Ou plutôt un recueil. De quoi ? D'aphorismes et autres pensées... sauvages.

Et il n'y a rien de plus à en dire. Sauf si vous avez la réponse :
Une mouette rieuse peut-elle consoler un saule pleureur ?

Tout ce qui vous reste à faire est de le lire.

vendredi 23 avril 2010

Je n'ai pas fini...

- Le supplice de l'eau de Percival Everett : et pourtant il me restait six pages ! Mais voilà quatre mois qu'il traîne sur ma table de nuit et que je n'ai pas la force de le reprendre. Car il n'est pas de ces livres que vous pouvez reprendre quand bon vous semble et dans lequel, même plusieurs mois ayant passé, vous pouvez vous réinsérer. Celui-là si vous le lâchez, il n'y a plus qu'à le recommencer au début parce que même sans cela, vous serez perdu. Certains passages me restent obscures même après plusieurs lectures. Non pas que le langage en est compliqué (encore que... l'auteur est diplômé de philosophie et il sait en jouer, le bougre !), mais bien parce que certains passages sont incompréhensibles.

Le livre est construit sous la forme d'un journal intime. Le journal d'un père qui vient de perdre sa fille de onze ans, assassinée, et qui, de toute évidence (même ça je n'en suis plus très sûre), séquestre le présumé responsable de cet homicide dans sa cave et le soumet à la torture. [Le supplice de la planche à eau est une méthode d'interrogatoire censée simulée la noyade et, en principe, interdite aux Etats-Unis.]

Tout un programme donc. Sauf que parfois l'auteur (du journal) se perd en considérations hermétiques pour la petite lectrice que je suis : redite phonétique des phrases précédentes ("re dite faux nez tics dés frases pressées dentes"), voire inversement des phrases ("sesarph sed tnemesrevni eriov"), illustration par le dessin et autres délires intellectuels sur la philosophie et l'Amérique du après-onze-septembre dont le livre est une âpre critique.

Du bon et dubonnet du mauvais donc (auquel je n'ai pas accroché disons) qui font que j'en suis là. A six pages. De peur de ne pas comprendre la fin !

- No smoking de Will Self a une centaine de pages du bout du chemin. Parce qu'il m'a d'abord essoufflé puis ensuite semé. Une ambiance décrite comme kafkaïenne, et je confirme : un mégot de cigarette, un accident bénin qui tourne au drame, des coutumes tribales qui voisinent avec un système juridique rudimentaire, une condamnation loufoque a exécuté à des milliers de kilomètres après avoir traversé une île de la taille d'un continent dont l'organisation n'a rien à envier au bush australien (enfin, j'imagine !) avec des kangourous et des autochtones un poil plus agressifs.

Et en bref : un livre énervant tant il semble, malgré les étendues à arpenter, tourner en rond !

- Le symbole perdu de Dan Brown à 45 pages de la fin. Parce qu'à chaque fois qu'on a l'impression d'arriver au bout, on a droit à un cours magistral sur tel ou tel symbole, sur les francs-maçons, sur tout ce qu'il y a sous les rues de Washington, et sur pourquoi la cuvette des chiottes du Capitole a une forme d'étoile ! Et y'a un moment, heu, ça va bien ! Soit il se vide de son sang et c'est fini, soit non mais dans ce cas, le Langdon, il se relève et il court après le méchant ! Et ce n'est pas du tout à ce moment là qu'il faut nous coller dix ou vingt pages de blabla ! Parce que les pages de pub en plein milieu d'une scène clef, c'est LOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUURRRRRRRRRRDINGUE ! Vraiment.  Je regrette d'avoir ajouter 22 euros à sa fortune... On ne m'y reprendra plus !

mardi 20 avril 2010

Cuisson en cocotte

Quand je vis le menu, j’eus peu de temps pour étouffer tant bien que mal la brusque montée d’un râle bien peu féminin. Je sus cependant rapidement qu’il était déjà trop tard. Elle était déjà là, forte et musquée, m’empourprant jusqu’au violet. Je n’avais plus de choix, c’est elle qui dirigeait. Liquide, lentement elle se déversait dans chacune de mes veines, remplaçant mon sang, l’asséchant même tant il bouillait. Un plomb lourd et en fusion avalant ma raison comme le feu la garrigue. En quelques secondes, elle était prête à éclater, à envoyer des bouts de moi – pauvre projectile finalement collatéral ! – tous azimuts, à éclabousser ainsi tout ce qui passerait à sa portée. On voyait bien que ce n’est pas elle qui, après, nettoyait …

 Sauf que, franchement ! Croyait-il vraiment pouvoir servir des asperges au dîner de mon mariage ? Pourquoi pas des épinards tant qu’il y était ?!

Pour les Impromptus sur le thème de la semaine : débuter le texte par l'incipit suivant : "Quand je vis le menu".

lundi 19 avril 2010

L'horizon

Une découverte littéraire à la biblio du CE au menu cette semaine : L'horizon de Patrick Modiano.

Emprunté par hasard ; comme j'achète mes livres habituellement : au quatrième de couverture.

Lu avec un plaisir non dissimulé ; comme je savoure de la confiture de lait tartinée sur du pain frais (enfin, avant, quand je pouvais, hein ? :D).

Et rendu en ayant pu en extraire qu'une seule citation, car qui dit livre qui ne m'appartient pas, dit "range ton crayon" ! Et pourtant, que de perles ont filé devant mes yeux qui ne savaient pas les retenir (ne souhaitaient pas tellement pressés qu'ils étaient de passer à la suivante). Le tout sur un de mes thèmes de prédilection (j'vous jure, Madame, je ne l'ai pas fait exprès !) : la fuite du temps.

Ajoutez à cela des personnages attachants sans que l'on sache vraiment comment et un Paris qui donnerait (presque) envie d'y vivre.

J'ai été réellement conquise, au point d'en emprunter trois de plus de même auteur : Un pedigree, Accident Nocturne et Dans le café de la jeunesse perdue.

De quoi oublier (un temps) que je n'ai plus de Martin Page à me mettre sous la dent ! C'est que ça manquerait presque...

MODIANO Patrick - L'horizon, Édition Gallimard, mars 2010.

dimanche 4 avril 2010

Quand on n’y croyait plus… #5



 

Le tabac, c’est tabou !

On en viendra tous à bout… En tout cas, pour moi, c’est fait : depuis 4 semaines maintenant. Ma plus longue période d’arrêt depuis … jamais longtemps.



Le plus vieil espoir de Loulou qui ne part enfin plus en fumée !

vendredi 2 avril 2010

Quand on n'y croyait plus... #4

Il y a fort fort fort longtemps, j'avais dit (mais qui s'en souvient?!) qu'un jour viendrait où je parlerais du Mexique. Et bien, ce temps est enfin venu.


Je vous dirais donc peu à peu les couleurs du pays.



Sa chaleur.



Le bonheur de la détente qu'on y a trouvé.



Et ce qu'on y a appris et découvert.



Parce que le Mexique, c'était tout ça et qu'y revenir fait du bien.


N'avez-vous pas plus chaud, d'un coup ? ;)

jeudi 1 avril 2010

Quand on n'y croyait plus... #3

Mon chat se Garfiledise : il a enfin appris à allier l'utile à l'agréable et le tout sans trop d'effort !


Et nous on mange toujours chaud ! :o)