Mais késeucé ? Qu'est-ce don' ? Qu'est-ce don' que cette bête là ?
Dans la croyance populaire, c'est une personne (si, si j'vous jure) vieille dans sa tête, d'un physique ingrat directement né de son absence d'ouverture sur le monde, qui exige plus souvent qu'à son tour des preuves écrites et incontestables que vos pattes sont blanches.
Et dans votre inconscient, le juriste tourne en rond, chaque jour que Dieu fait (celui, aveugle, qui porte une balance), dans son pré carré dont les hauts murs sont constitués de pages nombreuses et variées reliées entre elles par une couverture rouge sang (non celui des victimes et de leurs avocats... non, juste une couleur choisie par l'éditeur numéro un des codes de loi français, millésimés 2009 à cette heure).
Le juriste est donc buté, borné, mal embouché, incapable de sourire, dépourvu d'émotions et de sentiments, parano à ses heures (nombreuses), il applique à la virgule près les dispositions combinées des articles L2326-12-1-II.2°.i quater alinéa 22 et R4622-16-43-12° alinéa 58 du Code de son bon vouloir, et ce sans aucune espèce de sensation.
Cécoça. Cécoça...
C'est ce que beaucoup croient, n'est-ce pas ?
C'est ce que beaucoup croient, je crois...
Et bien détrompez-vous, s'il vous plaît.
Le juriste se porte relâché, détendu, ouvert d'esprit, plein de bon sens et d'humour et ce depuis plusieurs générations.
Contrairement à ce qui se dit parfois, le juriste n'est pas là pour, je cite, "vous emmerder" ou, si vous êtes plus énervé (ou de plus mauvaise foi), "vous faire chier". Mais bien pour vous aider, pour faire ce pour quoi il a été embauché, ce pour quoi vous le payez.
S'il veut bien reconnaître avec vous que certains textes (loi, décret, arrêté, instruction, circulaire, doctrine...) sont des, je cite encore, "putains de textes imbitables, écrits par des martiens târés", sachez cependant qu'il tentera de ne pas vous tenir rigueur d'avoir ainsi traité sa langue d'adoption, soit une partie de son identité.
Car son rôle est bien là : comprendre, interpréter et traduire les textes dont la forme et le sens peuvent parfois vous paraître hermétiques à toute intrusion extérieure. Car cette nébuleuse est son élément. Il n'est pas né dedans mais y navigue à vue, avec dextérité, ses bouquins sous le bras et son cerveau en ébullition. Et il s'y baigne avec joie et délectation afin de vous en rendre l'appréhension facile et de vous faciliter la prise de décision.
Ne croyez donc plus que la vie n'est pour lui que théorie, qu'elle se décline en une seule couleur, noire (si tant est que l'on s'accorde à dire que c'en est une), et qu'il vous considère a priori comme malhonnête.
Que nenni ! Vous en faites quoi, vous, de la théorie ? Et bien, nous c'est pareil : une fois qu'il a décortiqué la théorie, observé chaque mot, compris ses sens et déterminé LE sens qui ressort de la forme du texte, il le décline en pratique. Il confronte la théorie à la pratique et détermine les solutions légales pour les adapter, leur permettre de coexister afin d'éviter toute remise en cause et toute sanction.
Voilà don' ce que le juriste vous offre en plus de son sourire et de son humanité : des réponses et des solutions. Et non, définitivement non, il ne cherche pas à asséner des vérités dogmatiques et sans possibles contradictions.
Si c'est ce que vous pensez, c'est soit que vous avez à faire avec un juriste égocentrique, soit que votre égo propre déteste être contredit. Mais ça, c'est un autre problème...
Dans la croyance populaire, c'est une personne (si, si j'vous jure) vieille dans sa tête, d'un physique ingrat directement né de son absence d'ouverture sur le monde, qui exige plus souvent qu'à son tour des preuves écrites et incontestables que vos pattes sont blanches.
Et dans votre inconscient, le juriste tourne en rond, chaque jour que Dieu fait (celui, aveugle, qui porte une balance), dans son pré carré dont les hauts murs sont constitués de pages nombreuses et variées reliées entre elles par une couverture rouge sang (non celui des victimes et de leurs avocats... non, juste une couleur choisie par l'éditeur numéro un des codes de loi français, millésimés 2009 à cette heure).
Le juriste est donc buté, borné, mal embouché, incapable de sourire, dépourvu d'émotions et de sentiments, parano à ses heures (nombreuses), il applique à la virgule près les dispositions combinées des articles L2326-12-1-II.2°.i quater alinéa 22 et R4622-16-43-12° alinéa 58 du Code de son bon vouloir, et ce sans aucune espèce de sensation.
Cécoça. Cécoça...
C'est ce que beaucoup croient, n'est-ce pas ?
C'est ce que beaucoup croient, je crois...
Et bien détrompez-vous, s'il vous plaît.
Le juriste se porte relâché, détendu, ouvert d'esprit, plein de bon sens et d'humour et ce depuis plusieurs générations.
Contrairement à ce qui se dit parfois, le juriste n'est pas là pour, je cite, "vous emmerder" ou, si vous êtes plus énervé (ou de plus mauvaise foi), "vous faire chier". Mais bien pour vous aider, pour faire ce pour quoi il a été embauché, ce pour quoi vous le payez.
S'il veut bien reconnaître avec vous que certains textes (loi, décret, arrêté, instruction, circulaire, doctrine...) sont des, je cite encore, "putains de textes imbitables, écrits par des martiens târés", sachez cependant qu'il tentera de ne pas vous tenir rigueur d'avoir ainsi traité sa langue d'adoption, soit une partie de son identité.
Car son rôle est bien là : comprendre, interpréter et traduire les textes dont la forme et le sens peuvent parfois vous paraître hermétiques à toute intrusion extérieure. Car cette nébuleuse est son élément. Il n'est pas né dedans mais y navigue à vue, avec dextérité, ses bouquins sous le bras et son cerveau en ébullition. Et il s'y baigne avec joie et délectation afin de vous en rendre l'appréhension facile et de vous faciliter la prise de décision.
Ne croyez donc plus que la vie n'est pour lui que théorie, qu'elle se décline en une seule couleur, noire (si tant est que l'on s'accorde à dire que c'en est une), et qu'il vous considère a priori comme malhonnête.
Que nenni ! Vous en faites quoi, vous, de la théorie ? Et bien, nous c'est pareil : une fois qu'il a décortiqué la théorie, observé chaque mot, compris ses sens et déterminé LE sens qui ressort de la forme du texte, il le décline en pratique. Il confronte la théorie à la pratique et détermine les solutions légales pour les adapter, leur permettre de coexister afin d'éviter toute remise en cause et toute sanction.
Voilà don' ce que le juriste vous offre en plus de son sourire et de son humanité : des réponses et des solutions. Et non, définitivement non, il ne cherche pas à asséner des vérités dogmatiques et sans possibles contradictions.
Si c'est ce que vous pensez, c'est soit que vous avez à faire avec un juriste égocentrique, soit que votre égo propre déteste être contredit. Mais ça, c'est un autre problème...