jeudi 15 janvier 2009

L'élégie prosaïque du juriste d'entreprise

Mais késeucé ? Qu'est-ce don' ? Qu'est-ce don' que cette bête là ?

Dans la croyance populaire, c'est une personne (si, si j'vous jure) vieille dans sa tête, d'un physique ingrat directement né de son absence d'ouverture sur le monde, qui exige plus souvent qu'à son tour des preuves écrites et incontestables que vos pattes sont blanches.

Et dans votre inconscient, le juriste tourne en rond, chaque jour que Dieu fait (celui, aveugle, qui porte une balance), dans son pré carré dont les hauts murs sont constitués de pages nombreuses et variées reliées entre elles par une couverture rouge sang (non celui des victimes et de leurs avocats... non, juste une couleur choisie par l'éditeur numéro un des codes de loi français, millésimés 2009 à cette heure).

Le juriste est donc buté, borné, mal embouché, incapable de sourire, dépourvu d'émotions et de sentiments, parano à ses heures (nombreuses), il applique à la virgule près les dispositions combinées des articles L2326-12-1-II.2°.i quater alinéa 22 et R4622-16-43-12° alinéa 58 du Code de son bon vouloir, et ce sans aucune espèce de sensation.

Cécoça. Cécoça...

C'est ce que beaucoup croient, n'est-ce pas ?
C'est ce que beaucoup croient, je crois...

Et bien détrompez-vous, s'il vous plaît.

Le juriste se porte relâché, détendu, ouvert d'esprit, plein de bon sens et d'humour et ce depuis plusieurs générations.

Contrairement à ce qui se dit parfois, le juriste n'est pas là pour, je cite, "vous emmerder" ou, si vous êtes plus énervé (ou de plus mauvaise foi), "vous faire chier". Mais bien pour vous aider, pour faire ce pour quoi il a été embauché, ce pour quoi vous le payez.

S'il veut bien reconnaître avec vous que certains textes (loi, décret, arrêté, instruction, circulaire, doctrine...) sont des, je cite encore, "putains de textes imbitables, écrits par des martiens târés", sachez cependant qu'il tentera de ne pas vous tenir rigueur d'avoir ainsi traité sa langue d'adoption, soit une partie de son identité.

Car son rôle est bien là : comprendre, interpréter et traduire les textes dont la forme et le sens peuvent parfois vous paraître hermétiques à toute intrusion extérieure. Car cette nébuleuse est son élément. Il n'est pas né dedans mais y navigue à vue, avec dextérité, ses bouquins sous le bras et son cerveau en ébullition. Et il s'y baigne avec joie et délectation afin de vous en rendre l'appréhension facile et de vous faciliter la prise de décision.

Ne croyez donc plus que la vie n'est pour lui que théorie, qu'elle se décline en une seule couleur, noire (si tant est que l'on s'accorde à dire que c'en est une), et qu'il vous considère a priori comme malhonnête.

Que nenni ! Vous en faites quoi, vous, de la théorie ? Et bien, nous c'est pareil : une fois qu'il a décortiqué la théorie, observé chaque mot, compris ses sens et déterminé LE sens qui ressort de la forme du texte, il le décline en pratique. Il confronte la théorie à la pratique et détermine les solutions légales pour les adapter, leur permettre de coexister afin d'éviter toute remise en cause et toute sanction.

Voilà don' ce que le juriste vous offre en plus de son sourire et de son humanité : des réponses et des solutions. Et non, définitivement non, il ne cherche pas à asséner des vérités dogmatiques et sans possibles contradictions.

Si c'est ce que vous pensez, c'est soit que vous avez à faire avec un juriste égocentrique, soit que votre égo propre déteste être contredit. Mais ça, c'est un autre problème...

lundi 12 janvier 2009

D'hiver

Voilà donc quelques temps que je me fais rare ici et ailleurs. La faute à ma tête qui traîne dans les étoiles plus souvent qu'à mon tour... Je jongle entre travail, quotidien et vacances (dans tous les sens du terme) comme tout un chacun. Et le reste du temps, je dors. Comme tout un chacun ! :)

Toujours est-il que ces derniers temps, je reporte et reporte encore les billets que j'ai en tête. Cela fait des mois, en fait, que j'ai l'impression d'être débordée... Dans tous les sens du terme à nouveau.

Et au milieu de tout cela, il reste des petits bouts de réflexion/réfection personnelle qui laisse encore quelques traces, comme la queue d'une comète. "Marrant", la vie... Autres lieux, mêmes problématiques. Et à la fin de l'envoi, je bute... Je vous confirme que fuir ne sert à rien :(

Et c'est bien tout ce que je vous dirais sur ce sujet ! :p

Sinon, j'essaye de trouver le temps de lire. J'ai plusieurs livres en chantiers : 4 ou 5 de Raymond Depardon - le photographe - un livre de Martin Page, - mon nouvel idole - et un livre d'histoire juridique et éthique de la photographie.

Un jour viendra où je réussirais à en finir un pour venir vous en parler.

Et pour la suite, je vais me coller maintenant à vous préparer plusieurs billets photos sur Perpignan et sa région, et sur Londres où je me suis rendue ce weekend.

Enfin, enfin, je pourrais vous faire une énième page d'auto-pub mais ce serait trop long ! La dernière doit remonter à 2 ou 3 mois... Je vous renvois donc à mon second chez moi où il y a à boire et à manger et surtout à lire (cliquez don' en haut à droite).

Et je vous dis à tout de suite pour le début de la suite ;)

lundi 5 janvier 2009

Elle est là !

Désolés
on l'a souillée
avec nos gros pieds

Désolés
on l'a 'crabouillée
avec nos roues striées


Et puis finalement pas
parce qu'on aime trop ça
l'entendre craquer sous nos pas

Et puis finalement pas
parce qu'écouter son silence
moi j'aime ça


Hop ! Un sourire et au lit :)

Bonne nuit (parce qu'il s'agirait de prendre des forces : qui dit neige, dit pas de bus et qui dit pas de bus, dit pédibus... vais peut être pas me lever, demain, môa !)