mercredi 31 décembre 2008

Marathon cinéma décembre

Pasqu'y a eu un temps où que j'ai eu pû acheter des places de ciné pas cher (pleins...)
Que depuis le temps que je les avais en poche, nous n'avions pas eu le temps d'en faire usage
Et que la fin du temps imparti pour en jouir (puisque toutes les bonnes choses ont une fin) fût presque venue puisque ce sera en cette fin d'année, qui prend fin demain, que mes places expirent (inspire...)
Nous avons enchaîné depuis le début de décembre et jusqu'à ce soir plus d'une séance, plus d'une image (25 à la seconde), quelques rires, pas mal de larmes et plus d'une émotion (bien plus) car ne déborde pas qui veut mais moi je sais faire...

Si vous m'avez bien suivi (pas toujours simple à cette heure tardive... mon esprit s'embrouille, mes mots s'emballent et j'vous les déballe à plus de 50 à la seconde... respire... souffle !), vous comprendrez donc aisément ce qui suivra...

Dans l'ordre de visionnage, titre et ressenti :

Le transporteur 3 : une envie toute personnelle, j'suis fan de l'acteur... me demandez pas pourquoi, je n'y répondrai pas :p

L'échange : un jeu d'acteur magnifique et une mise en scène à couper le souffle. Je me suis retenue de hurler tant j'avais mal. Mais pas de pleurer. Je me suis trouvée projeter dans le film. Clint Eastwood a un putain de talent (désolée, pas d'aut' mot).

Le prix de la loyauté : un bon film du genre et Edward Norton toujours aussi be... heu, bon ! Pas mieux cependant que dans Le voile des illusions.

Burn after reading : heu... allumé et critique. Les frères Coen, peut être ?
Mais quelle leçon en tirer ?
Ne pas le refaire !
Mais qu'avons-nous fait...

Largo Winch : pas lu les BD. Pas mauvais. Mais ça ne casse pas trois pattes à un canard (même laqué)...

Madagascar 2 : que du bonheur. Et je ne dis pas ça uniquement parce que j'ai 10 ans (je sais que c'est pas vrai mais j'ai 10 ans... si tu me crois, hey, t'vas voir ta gueule à la récré !)

Australia : ne vous en passez pas (ainsi que d'un bon paquet de mouchoirs en y allant pour celles qu'ont un coeur fondant-nian-nian et qui pleurent devant la petite maison dans la prairie). Des plans magnifiques, un beau conte, de l'amour (et Hugh Jackman sans son costume de X-Men... miam... c'est moi qui ai dit ça ?). Et des paquets de larmes (qui ont fait dire à ma moitié t'es sûre que t'as aimé, t'as pleuré tout le film...). On ne se refait pas (surtout quand on n'a pas envie).


La lumière revient déjà
Et le film est terminé
lalala la la
lalala la la


Mais c'était bien, c'était chouette... :)
Y'a plus qu'à recommencer !

dimanche 14 décembre 2008

Outside Valentine

Le sommeil était peut être le seul endroit où le passé se déroulait différemment.

***

Mais qu'est-ce donc qu'Outside Valentine* ?

Il s'agit de ma dernière lecture, premier livre de Lisa Ward, particulièrement inspiré, comme moi le jour où j'ai décidé d'acquérir ce livre.

Ce livre m'a passionnée, émue, débordée, bouleversée, et j'en passe !

Ce qui m'a beaucoup plu, d'abord, c'est la structure. Trois histoires, liées entre elles, se déroulant à trois époques différentes, racontées - que dis-je - tressées ensemble au fur et à mesure des pages. Chaque chapitre est une époque et l'on passe de l'une à l'autre d'une manière naturelle. Et tout se dessine peu à peu. La compréhension se fait jour.

L'émotion est alors très forte et la structure n'y est pas pour peu. Mais la plume fait aussi beaucoup. Elle est si précise et habile que l'on ne peut que se laisser emporter à regarder se dévider la pelote d'une vie pour enfin comprendre.

Un livre riche et généreux qui rappelle cependant comme il était doux et dur de saisir, une fois encore, que l'existence tient à peu de choses mais qu'il ne tient qu'à nous d'en orienter le cours...

***

Dernièrement, j'avais l'impression que mon existence tout entière avait été une sorte de voyage sans but, non projeté, mal organisé, où les scènes s'enchaînent rapidement les unes aux autres tandis que j'observais depuis les coulisses.


* WARD, Lisa. - Outside Valentine. 10/18, août 2008.

samedi 13 décembre 2008

Passage à vide

Je suis comme toutes les définitions et synonymes que l'on peut en trouver. Toujours aussi fatiguée, je ne contiens rien de concret. Mon contenu a foutu le camp. Comme si toute ma matière vivante m'avait été enlevée, je me traîne telle une coquille de noix déserte et sans vie, inoccupée...

Je suis privée de ma vitalité d'écriture, incapable de réfléchir, d'agir. Sens et réflexion m'ont été enlevée. Ma muse a fait ses bagages. Elle a déserté ces contrées dépourvues d'intérêt, de caractère, de densité.

Ma tête est un désert nu, où des pensées vaines côtoient des vues stériles qui échafaudent des desseins inutiles et insignifiants. Juste une envie d'abandon à un néant futile, à un manque creux et nul, une absence plate et morte, une lacune inhabitée et aride.

Je suis privée de rien, vacante vacuité, inconsistante omission...


Je finirais bien par me remplir de nouveau (quand il fera plus chaud ? ... :p)

mercredi 10 décembre 2008

Grosse fatigue

En cette froide période d'hiver
Il y a des tas de choses à faire
Et peu de temps pour les réaliser
Et tout cela ça s'accumule
La fatigue en premier....

Sur ces considérations hautement philosophiques
Je vous dis donc à bientôt (quand il fera plus chaud !)