dimanche 24 août 2008

Cuite...

Jusqu'au bout de la nuit, on s'est enivrés
Pour fêter nos amis les mariés
Et maintenant on a plus qu'à cuver
Notre accès d'ivresse... dans le canapé ! :)



Plein de bonheur à nos mariés de l'an 8 !

mercredi 20 août 2008

Petit guide de survie pour maigrir sans trop souffrir

Ne vous fiez pas au titre, je ne vais pas vous parler de mon intimité (encore que...) mais d'un livre !!! Le titre m'a donné envie dès la couverture et le 4ème de couv' a achevé de me convaincre.

Le but est-il le même que d'habitude : des conseils, encore des conseils sur comment perdre 25 kilos en 5 jours tout en continuant de manger, en alternant, somme toute, entre pizza et hamburger... ?

Et bien non ! Il s'agit d'avoir en tête une somme d'informations liée à l'amaigrissement, certes, mais sans langue de bois (oh que non... ou alors en en faisant usage pour nous taper sur le crâne et y faire entrer le message!) et humour souvent grinçant. Susceptibles et non adeptes de la remise en question, s'abstenir donc !

Il s'agit également d'en finir avec les supers-mégas-géniales formules qui permettent soi-disant de perdre sans effort, en peu de temps et en pensant, une fois le poids souhaité atteint, pouvoir reprendre les anciennes (mauvaises) habitudes. Que nenni !

Tout y est donc :

- le vrai qui fait mal mais secoue : perdre du poids et se maintenir est le combat de toute une vie ! "Changer son mode alimentaire est un sacerdoce, se mettre au régime équivaut à entrer en religion, sans pour autant s'imaginer que l'on doit faire pénitence parce qu'on a péché (de gourmandise)."

- la détection des petits travers et leur démolition : "Autant éviter les grosses orgies (raclette + fondant au chocolat ou lasagnes + pizza trois fromages à tous les repas) juste avant de démarrer la diète, uniquement parce qu'après on n'y aura plus droit. On y gagnerait seulement un bonus de 3 kilos sur la balance." (Dis comme ça... Rien qu'à l'écrire, je salive... Mon dîner léger me semble déjà bien loin. Mais qu'est-ce qu'une heure en grincement d'estomac ...?)

- la dimension psychologique : "Manger trop, ou mal, est bien souvent un moyen de se défendre contre certaines difficultés psychologiques : la nourriture anesthésie l'anxiété". (Quoi une excuse?! Hééé, c'est pas moi qui le dis ! Ho ! C'est le livre !!)

Ce livre est bourré (sic!) de trucs et astuces plein de bon sens qui méritaient pourtant d'être écrits sans détours ni ambages, qui permettent une franche remise en question et apportent un soutien du début à la fin d'un tel projet.

Et ce qui n'enlève rien, le format est adéquat (du style qui rentre dans un grand sac à main genre sac de voyage...) et le graphisme donne envie de le lire.

Plus d'excuses donc pour le lire et... pour maigrir (le premier qui me ressort cette phrase, même pour rire, constatera que si je ne suis pas susceptible, je reste susceptible de me vexer...).

A bon entendeur !


ROBIN, Emmanuelle. - Petit guide de survie pour maigrir sans trop souffrir. Les éditions du Toucan, avril 2008.

mardi 19 août 2008

Le passage de la nuit

Hey, hey ! Voici donc revenu le temps où je vous parle de mes dernières lectures. Cela vous avait manqué, hein ;)

Il s'agit donc, pour ce soir, de Haruki Murakami, Le passage de la nuit*.

Comme son nom l'indique, Haruki Murakami est japonais et se plaît à écrire à contre-pied du conformisme de son pays d'origine. Le passage de la nuit en est l'exemple type. L'intrigue (désolé de faire usage des grands mots mais je n'en vois pas d'autre...) se situe au coeur de la nuit Tokyoïte et mélange avec grâce psychologie des relations humaines et profondeur hypnotique de la nuit.

Le passage de la nuit se ressent dans le livre du début à la fin.

Il se ressent déjà dans la forme du livre : tout débute à minuit moins 4 pour se terminer à sept heures moins 7.

Ensuite, Le passage de la nuit se ressent dans l'histoire : sans cette ultime nuit, rien n'aurait changé, tout aurait été différent.

Et puis, enfin, Le passage de la nuit, c'est le talent d'Haruki Murakami pour dire en peu de mot et pourtant créer des émotions.

Et je m'en tiendrais là parce que Murakami se lit plus qu'il ne se dit.

"Créer véritablement (...) ça veut dire que ... grâce à la musique qui atteint profondément mon coeur, je sois physiquement ébranlé dans mon corps ; dans le même temps, que j'ébranle physiquement, aussi, le corps de celui qui écoute. En somme, créer ce genre d'état d'esprit, ressenti en commun (...)."


* MURAKAMI, Haruki. - Le passage de la nuit. Editions 10/18, Juin 2008.

lundi 18 août 2008

J'y viens...

Encore un peu de patience.


Vous pourriez croire que je me délasse le nez en l'air sur une serviette les pieds dans le sable.


J'avoue, ce fût le cas.
Sauf que tout se paye...


Quand je saurais de nouveau ce sur quoi est posé mon linge à repasser, je reviendrais vous conter 2/3 choses.

A plus tard (très tard...).

mercredi 13 août 2008

Toujours pas une excuse mais une explication...

Pour illustrer mon propos d'hier, j'emprunterai les mots de Julien Green :


"La pensée vole et les mots vont à pied. Voilà tout le drame de l'écrivain."*


C'est un emprunt que je m'applique en retenant toutefois pour le terme écrivain un sens basique. Je précise au cas où vous penseriez que je me prends pour ce que je ne suis pas (même si j'aime à croire que je suis une personne habile dans l'art d'écrire).

Et hop l'air de rien, je me fais un compliment ! Après tout, ça ne fait de mal à personne et à moi, ça me fait du bien ! On n'est jamais mieux servi que par soi même :)

Cet interlude étant terminé, vous pouvez reprendre vos activités respectives (et moi aussi...) :) !


* Julien Green, Extrait de Journal.