jeudi 8 mai 2008

Divers et variés

Je voulais juste rajouter un petit mot pour vous détailler et vous renvoyer sur les derniers thèmes des Impromptus développés. Puis, finalement, un souvenir m'a traversé l'esprit : à deux jours près, j'ai entrepris d'accoucher de moi-même il y a un an...

Je vais donc vous parler de tout cela. Je vais tenter en tout cas, si je n'efface pas tout à la fin de ma relecture avant publication... (Tant que je suis là, je tiens à remercier
le conjugueur et le CNRTL pour leur aide précieuse dans mon entreprise d'écriture !)

Les Impromptus donc pour commencer. Depuis le 22 avril, deux nouveaux thèmes sont passés : Après l'amour... et La nuit où j'ai volé sur le dos du dragon, phrase qui devait débuter le texte à produire.
Comme d'habitude, vous retrouvez ces divagations inspirées ainsi que d'autres divagations libres sur mon second lieu d'occupation de la "blogosphère" : Nulla Dies Sine Linea.
Et sur ce premier point, je crois que c'est bien tout.

Venons-en à la célébration de mon premier anniversaire "blogosphérique"... Un bilan, quoi. Je suis comme ça, très questionnement, très constat des avancées. Juste histoire de me glorifier un peu moi-même, envie qui est, elle aussi, née d'un constat : si tu ne t'aimes pas, comment veux-tu qu'on t'aime ? (Je schématise, c'est légèrement plus profond que cela...)

Cela mis à part, débutons cette confrontation avec le moi-même du 6 mai 2007, jour de mon lancement officiel.

J'avais un
but : me "catharsiser" par l'écriture. (Ce verbe n'existe fichtrement pas. Qu'importe, je le conserve, il me va comme un gant et me fait vaguement penser à L'exorciste...)
Où en est donc ce but ? De là où je me situe, le panorama n'est pas mal. J'ai vu plus bouché comme horizon. J'ai cependant bien conscience que le chemin est encore long et qu'il faut toute une vie pour se connaître soi-même. Mais ce qui est important n'est-ce pas ce qui est devant combiné à l'envie d'y aller ... ?

Je m'étais également trouvé un
sujet : les mots et leur sens, la littérature et les émotions.
Je déclarais à cette époque
"par la présente (ma troisième personnalité, celle du boulot, ne peut pas s'empêcher, même là... pardonnez cet élan, déformation professionnelle...) pleine sujétion à la langue française et à ses usages. Sujétion que je remplirai par le commentaire des idées et émotions que suscitent en mon for intérieur certains mots, sachant que je n'ai parfois d'autre choix que de céder à une furieuse envie de déformer les mots afin d'y faire entrer mon idée..."
Sur ce point là, je me suis bien tenue ! Même si je constate qu'il y a fort longtemps que je n'ai pas pris un mot au hasard pour le triturer et en sortir mes folles idées. Ce n'est pas faute d'en avoir croisé des centaines de milliers. Mais le temps manque parfois et mes activités en lien avec les mots se sont diversifiées au point de m'obliger à "choisir" et à
ainsi "me passer du reste" ;-)

Il y avait aussi mon envie de communiquer sur les livres dévorés. Je dévore toujours mais communique moins sur ce sujet également. Sur ce moins, je vous renvois à l'excuse citée dans le paragraphe précédent. Je lis, découvre toujours autant de choses et continue bien d'adapter ma (trop grande) sensibilité. Les idées sont consignées et viennent s'étaler sur ce blog au compte goutte du temps et du temps libre qui s'écoulent bien trop vite.

Aaaahhhhhh, si je ne pouvais faire que cela (bon, bien sûr, je garderai un peu de temps pour des petites choses dont je ne saurais me passer, en lien avec mes amours et certains besoins physiologiques...).

Autre sujet, inavoué au début, mais inséré très tôt : la photographie. Un de mes moyens privilégiés de communiquer pour diffuser mes émotions. Je m'y adonne toujours avec passion,
a fortiori (sors de ce corps, esprit de Portalis !) depuis que grâce à mes proches et amis, passer la trentaine m'a permis de m'offrir un magnifique EOS 20D que je chéris et place dans le top ten des outils indispensables à ma survie. Je n'ai cependant pas encore totalement abandonné le 7xi que mon Daddy a gentiment accepté de me louer au titre d'un bail gratuit et quasi emphythéotique (quasi puisqu'il s'agit d'un bien mobilier... désolée, je ne peux que céder à ma 3ème personnalité sinon elle va me gâcher cette fin de journée ...).

Tout ça pour dire quoi ? Je ne sais plus trop en fait...

Ah, voui, voilà, je m'y retrouve. J'ai évolué vers la photo puis vers ma propre écriture et avais envisagé cette évolution (je suis trop forte des fois... :-p). Et oui, je vous avais prévenus et me réservais le droit, dès l'origine, de faire évoluer le contenu de mon journal personnel en ligne, sans contestation possible, et dans le même temps que j'évoluais moi-même.

Que retire-je de tout cela ? J'aime écrire plus que jamais et faire de la photo aussi. Je vais donc continuer dans cette voie pour mon propre plaisir
a minima (c'est fatiguant toute ces expressions latines... je signale au passage à ma Turquiche Girl, qui se reconnaîtra, que je les mets toutes en italique comme le veut la coutume :-p) et puis pour le votre éventuellement.

Il vous reste toujours la même alternative qu'il y a un an : Subir ou fuir : à vous de choisir ! :-)

Bien, maintenant que je me suis bien regardée le nombril pendant cette demi-heure, je vais m'en retourner à mon petit coin de paradis (que je vous présenterai plus tard) et à mon livre du moment :
Toutes les familles sont psychotiques de Douglas Coupland, une petite gourmandise cynique et drôle à souhait dont je vous recommande chaudement la lecture.

Bonne fin de jour férié et ensoleillé !

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