mardi 27 mai 2008

Départ qu'on va l'appeler...

Certains jours on se sent seul, mal aimé, désabusé, abandonné... Je continue ou vous avez pigé ?

Et bien dans ces moments-là, on est bien content d'avoir au fond du cœur et de la tête des souvenirs tout simple et tout bête parce qu'il vous réchauffe éminemment.

Il y a deux mois j'ai changé d'employeur, pour des raisons de survie mais à contre-coeur. C'est parfois ainsi... Mais je ne suis pas partie sans dire merci à ceux que je quittais sans envie.
Et là je peux vous dire que j'ai été surprise...
Je vous le dis, y'a des moments qui nous réchauffe dans l'instant et cet écrit là, en fait partie.

Merci à ma Turquiche Girl (même pas mal non plus d'abord) ;-)



Prisca alors voilà
C’est maintenant que tu t’en vas
Mais même pas mal d’abord
Car même si t’es dehors
On s’en fout du fiscal
Et pt’être même du social…
Et si on va en suer
Des nombreux mails salés
Qu’on nous épargnera pas
Quand tu ne seras pas là
On va pas en pleurer
Parce qu’on va t’retrouver
Autour des apéros
Oubliant le boulot
Et profitant tranquille
De ton esprit fertile
De tes photographies
Et d’tes nombreux écrits
Alors pour aujourd’hui
C’est bon vent près d’ici
Mais pour les prochains soirs
C’est à nous l’café noir



samedi 24 mai 2008

Le doute

Je crois que pour une telle journée, vu mon état d'esprit et le temps, il n'y a pas meilleur sujet.

Alors, le doute. C'est quoi t'est-ce ?
Une déf', une déf', une déf' !!!
Okay, si vous insistez.

Consultation faite du CNRTL et de mon nouveau meilleur ami le Littré en ligne, voici donc des bouts de trucs livrés à la réflexion (la votre mais aussi et surtout la mienne).

Le doute est d'abord un état naturel de l'esprit qui s'interroge, caractérisé à des degrés différents soit par l'incertitude concernant l'existence ou la réalisation d'un fait, soit par l'hésitation sur la conduite à tenir, soit par la suspension du jugement entre deux propositions contradictoires.

A cette première vue, je dirais ça tombe bien, c'est comme ça que je le ressens et ça me rassure de lire que cet état est naturel. Dans mon acception du terme naturel... Sauf qu'il m'a pris de vérifier et que naturel se définie comme suit : "Qui est dans, appartient à la nature ; qui n'est pas le produit d'une pratique humaine. "

Alors le doute n'est pas le produit d'une pratique humaine mais est dans la nature humaine... Chouette... Moi qui croyais pouvoir m'en défaire ! Je suis mal barrée alors, ce n'était pas m'en défaire le but mais m'en accommoder ! Cette recherche sur le doute n'aura pas été vaine.

Bien, enfin, là n'était pas le sujet. Qu'est-ce que j'ai d'autre pour vous sur le doute...

Un proverbe :
Dans le doute, abstiens-toi. Je l'aime bien celui-là. Il ne me quitte jamais. Je ne dis pas que je l'applique tout le temps mais je ne dis pas non plus que je réagis tout le temps en pleine possession de ma raison... Je suis plutôt du genre nature humaine. Spontanée si vous préférez. Ce qui ne m'empêche pas d'être (trop) réfléchie.

...

J'étais en train de me demander comment je pouvais dire ça, que j'étais spontanée et réfléchie. Comment il m'était possible d'affirmer cela sans paraître paradoxale. Mais en fait, je viens de me comprendre moi-même : je suis spontanée dans ma nature et réfléchie dans ma pratique.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

Mais revenons au doute. C'est un sujet qui me plaît. Qu'est-ce que j'ai d'autre à vous fournir sur le sujet ? Du grain à moudre... Attendez que je "fouillatte"... Ah voui, v'là !

Ce que j'aime bien dans le doute aussi, c'est Descartes et son doute méthodique*.
Sa façon de voir les choses m'a beaucoup aidé à un moment (merci à celui qui me l'a fait découvrir ;-)).
Cette attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même.

Je n'en suis pas encore à la phase certitude en toute chose mais je chemine.
Quant à la certitude première : je dirais okay pour le pensant (mes maux de crâne en atteste), reste à me convaincre de la qualification du sujet.

Je m'égare à chaque fois, c'est dingue... Il est peut être temps que je m'arrête.
Encore, encore, encore !

Ah oui ? D’accord ! De toute façon, je n'avais pas trop envie de m'arrêter là.


Wikipédia nous en parle aussi : le doute est une interrogation. Il peut être le pressentiment, l’impression d’une réalité différente. Il s’oppose à la certitude, notion de ce qui est sûr et qui n’est pas discutable.

Ah bah oui, pas de bonne définition sans en référer à l'antonyme et ça moi, j'adore. Parce que ce n'est jamais vraiment complètement différent et toujours irrésistiblement critiquable.

Voyez-vous le doute s'oppose à la certitude. Dit comme ça, je suis d'accord. Et le doute, ultime interrogation, s'oppose à la certitude, notion même de l'indiscutable ? ...

Donc le doute est discutable. Mais si je n'ai pas envie que vous le discutiez mon doute ! C'est le mien et il m'appartient tel que je l'ai conçu et je refuse que l'on me le dispute !

Et la certitude est indiscutable. Pourquoi mon doute serait discutable et pas votre certitude ? Pourquoi votre certitude serait la bonne et mon doute le chien dans un jeu de quilles ?

Et puis d'abord, comment pouvez vous dire que la certitude est indiscutable quand c'est le doute même qui y mène ? Si le doute est discutable et que le doute mène à la certitude alors la certitude ne serait-elle pas,
au fond, discutable, puisqu'à établir, et le doute indiscutable puisque nécessaire ?

Et puis "qu'y a t-il de mal à douter ? Comment se prétendre capable de tout voir en noir et blanc quand la condition humaine se décline dans d'innombrables nuances de gris ? Les êtres les plus proches de nous prennent des initiatives qui nous laissent pantois, et à notre tour nous réagissons d'une manière que nous ne comprenons pas entièrement. Alors oui, le doute..."**


Et c'est donc, sans transition, que je vais conclure sur le proverbe le plus usé de la création : il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis (ou plus joliment dit : il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre).


Sur ce, doutez bien !



* Le discours de la méthode.
** Les charmes discrets de la vie conjugale.

Je cite... - #3

J'ai finalement trouvé une très bonne raison de me bouger :


"L'esprit est un territoire en soi, qui peut faire de l'enfer un paradis, et du paradis un enfer*".


Bonne journée :-)


* Milton.

jeudi 22 mai 2008

Les charmes discrets de la vie conjugale

Je constate que je ne prends plus assez le temps de parler de mes lectures qui pourtant ne décroissent pas. Peut être parce que ma façon de lire en ce moment est assez chaotique. Les quelques livres que j’ai réussi à finir sans les lâcher du début à la fin ne sont pas pléthores ces temps-ci. Je prends, je lis, je repose, j’en prends un autre, je lis, je repose… Et pourtant chacun m’intéresse mais je ne sais lequel choisir ! Et pourtant je m’invective pour me forcer à choisir ! Je me violente pour stopper mes envies d’en acheter d’autres alors que ma bibliothèque de livres à lire est déjà bien fournie. Juste histoire que vous vous rendiez compte de ma conduite effrénée : j’ai en ce moment 6 livres en chantier sur des sujets et divers et variés, et encore je ne vous parle là que des livres que j’ai commencé en mai !

Cette boulimie me fatigue parfois… Et pour soigner tout ça, j’en ai racheté 6 aujourd’hui dont un que je ne vais pas tarder à commencer…RRRrrrr… Je m’énerve moi-même parfois …


J’aurais quand même réussi à en finir certains dont celui je souhaite vous parler aujourd’hui. Il s’agit comme le titre du billet l’indique de Les charmes discrets de la vie conjugale* de Douglas Kennedy.

Cette première lecture de cet auteur m’a convaincue à acheter les autres (ce que j’ai fait…).


Les charmes discrets de la vie conjugale, c’est une histoire sur la condition humaine comme toutes les autres, très actuelle, très bien amenée et proche de la réalité. Si proche qu’entrer dans l’histoire est très facile. Trop facile par endroit : attention donc à ne pas se laisser absorber…


Au-delà de l’histoire, ce livre est bourré de référence littéraire et là, j’ai été comblée. J’adore cette ambiance citation littéraire pour bien appuyer le discours. De ce livre, j’en ai d’ailleurs tiré une citation de Shakespeare** qui illustre parfaitement l’histoire dont Douglas Kennedy nous nourrit : « Certains s’élèvent par le vice, d’autres déchoient par la vertu ».


Et puis encore au-delà de cela, il y a tous les sujets qui font notre quotidien et qui sont traités avec humour, sagesse et ouverture. Pour moi, qui aime à trouver des réponses, je peux dire que j’aurais été servie par ce livre !

J’y ai même parfois trouvé des questions sans réponse si bien formalisé que me poser la question n’était plus un problème (et c’est moi qui dit ça…). Pour vous l’illustrer, je laisserai le mot de la fin à Douglas Kennedy. Mais avant cela, je vous le dis, foi de Môa, c’est un très bon bouquin !

« Sous ses dehors les plus prosaïques, l’existence de chaque individu est riche de contradictions et de nuances. Elle est un roman potentiel, parce que malgré notre aspiration à la simplicité et à la tranquillité nous ne pouvons empêcher les catastrophes ou les accidents de parcours de modifier la trajectoire de nos vies. Tel est notre destin : le désordre, les drames dans lesquels les autres nous entraînent ou que nous nous créons nous-mêmes font partie intégrante de la condition humaine. Comme la tragédie, qui nous guette sans cesse au tournant. Peut être s’agit-il là encore d’une réaction à notre état de mortels, d’une manière de nous cacher à nous-mêmes notre fin inéluctable, au-delà de l’agitation des espoirs et des déceptions ?

Et dans ce cas, la question sans réponse revient inlassablement : quel sens à tout ça ? »


* KENNEDY, Douglas. – Les charmes discrets de la vie conjugale. Pocket, janvier 2007.

** Mesure pour Mesure, Acte II, scène 1.


dimanche 18 mai 2008

Rien

Pronom indéfini de l'inanimé, capable d'assumer toutes les fonctions du substantif.
S'emploie ou bien avec un sens voisin de « quelque chose » dans les contenu à orientation négative, ou bien (cas le plus fréquent) en alliance avec ne (éventuellement effacé) ou encore, en dehors de ne et en dehors de tout contenu négatif, avec valeur de négation pleine (...) .*


A cette heure tardive, je vais jouer les riénistes en usant de ma rienologie propre espérant devenir Rienologue au sens Balzaquien du terme...


Comme quoi moins on a de choses à dire, plus on réussit à meubler.
On pourrait limite en faire une philosophie...


Oui, oui. Ne vous inquiétez pas. Je vais me coucher ;-)



* CNRTL

dimanche 11 mai 2008

Je cite... - #2

" L’homme ne peut vouloir que s’il a compris qu’il ne peut compter sur rien d’autre que lui-même, qu’il est seul, délaissé sur la terre au milieu de ses responsabilités infinies sans aide ni secours, sans autre but que celui qu’il se forgera sur cette terre. Cette certitude, cette connaissance intuitive de sa situation, voilà ce que nous nommons désespoir : la conscience sèche et lucide de la condition humaine. Avec le désespoir commence le véritable optimisme, celui de l’homme qui n’attend rien, qui sait qu’il n’a aucun droit, qui sait que rien ne lui est dû, qui se réjouit de compter sur soi seul et d’agir seul pour le bien de tous. "


C'est de Sartre... J'aurais tenu cinq mois sans vous en parler ! Mais voilà, il savait tellement mettre en mots. Je défaille devant tant de vérité...


Et je vous conseille d'aller lire ça : L'enfer du décor (Critique d'Un Jour sans fin) par Emmanuel Legeard. C'est dans cet article que j'ai trouvé cette citation.
Internet me sidère chaque jour un peu plus, tant il y a de choses à portée d'oeil.

vendredi 9 mai 2008

Foutraquerie...

(... ou la petite histoire des mots rares* finement sélectionnés, soit au hasard, en cette fin de journée.)

J'étais là, réfugier sur le pas-de-souris (1), le nez en l'air à me demander comment je pourrais bien le patafioler (2) avant qu'il ne réussisse encore à tous les abuser.

Je détestais cette patte-pelue (3) ! Ces manières étaient si bien rodées que personne ne se doutait de ce que je savais. Ce petit principule (4) était ourlé de philautie (5) et bien trop apte à la jactance (6). Il me hérissait le poil rien qu'avec sa présence. Pire qu'un docteur idémiste (7) mais que tout le monde écoutait avec attention, pourtant, parce qu'il avait la présence d'esprit de reprendre dans ce genre d'assemblée les idées entendues ailleurs alors qu'il opinait...

Avec lui dans la pièce, je me sentais comme un jobelin (8) alors même que j'étais bien plus cultivé que lui et a minima maître de mes idées. L'avoir près de moi ne me donnait qu'une envie : l'incaguer (9). Si ce n'était pour ma judicature (10), je l'aurais vraiment fait...

Il s'imaginait issu comme d'une jumenterie (11) d'êtres humains et se voulait le digne héritier, de son temps, de l'idéogénie (12). Lui qui n'aurait même pas eu l'idée de s'essuyer le nez après avoir éternué...

Je ne souhaitais qu'atteindre enfin le jusant (13) de sa diarrhée verbale... Le fait qu'il ouvre la bouche faisait de lui un pléonasme (14) de lui-même...

Compliqué à cette heure, je sais. Mais j'étais si fatiguée de l'entendre que si j'avais eu un pédiluve sous la main, j'aurais bien tenté de le noyer... Judicature ou pas !


(1) Ancien terme de fortification. Chemin de trois pieds de largeur entre le rempart et le fossé.

(2) Ancien terme populaire qui n'a guère été usité que dans cette phrase : Que le bon Dieu te patafiole, que le diable te patafiole, c'est-à-dire te confonde.

(3) Homme, femme dont la patte, la manière d'agir est douce et flatteuse et qui s'en sert pour arriver à ses fins.

(4) Prince peu puissant. Petit prince encore au berceau, ou sous la conduite d'un gouverneur.

(5) Terme didactique. Amour de soi-même, complaisance pour soi-même.

(6) Hardiesse à se vanter, à se faire valoir.

(7) On appelait docteurs idémistes ceux qui, dans les assemblées, se contentaient d'opiner du bonnet et de dire idem, sans apporter de raison.

(8) Homme niais, crédule, qui se laisse facilement tromper.

(9) Terme bas et vieilli Défier quelqu'un, le braver, en lui témoignant beaucoup de mépris.

(10) État, profession de toute personne employée à l'administration de la justice.

(11) Haras où l'on produit des étalons.

(12) Terme de philosophie. Science qui traite de l'origine des idées.

(13) Retraite ou descente de la marée, mouvement de la marée qui baisse. Flot et jusant, flux et reflux.

(14) Redondance, emploi de mots inutiles dans l'expression de la pensée.

* Petit dictionnaire des mots rares et anciens de la Langue Française

jeudi 8 mai 2008

Divers et variés

Je voulais juste rajouter un petit mot pour vous détailler et vous renvoyer sur les derniers thèmes des Impromptus développés. Puis, finalement, un souvenir m'a traversé l'esprit : à deux jours près, j'ai entrepris d'accoucher de moi-même il y a un an...

Je vais donc vous parler de tout cela. Je vais tenter en tout cas, si je n'efface pas tout à la fin de ma relecture avant publication... (Tant que je suis là, je tiens à remercier
le conjugueur et le CNRTL pour leur aide précieuse dans mon entreprise d'écriture !)

Les Impromptus donc pour commencer. Depuis le 22 avril, deux nouveaux thèmes sont passés : Après l'amour... et La nuit où j'ai volé sur le dos du dragon, phrase qui devait débuter le texte à produire.
Comme d'habitude, vous retrouvez ces divagations inspirées ainsi que d'autres divagations libres sur mon second lieu d'occupation de la "blogosphère" : Nulla Dies Sine Linea.
Et sur ce premier point, je crois que c'est bien tout.

Venons-en à la célébration de mon premier anniversaire "blogosphérique"... Un bilan, quoi. Je suis comme ça, très questionnement, très constat des avancées. Juste histoire de me glorifier un peu moi-même, envie qui est, elle aussi, née d'un constat : si tu ne t'aimes pas, comment veux-tu qu'on t'aime ? (Je schématise, c'est légèrement plus profond que cela...)

Cela mis à part, débutons cette confrontation avec le moi-même du 6 mai 2007, jour de mon lancement officiel.

J'avais un
but : me "catharsiser" par l'écriture. (Ce verbe n'existe fichtrement pas. Qu'importe, je le conserve, il me va comme un gant et me fait vaguement penser à L'exorciste...)
Où en est donc ce but ? De là où je me situe, le panorama n'est pas mal. J'ai vu plus bouché comme horizon. J'ai cependant bien conscience que le chemin est encore long et qu'il faut toute une vie pour se connaître soi-même. Mais ce qui est important n'est-ce pas ce qui est devant combiné à l'envie d'y aller ... ?

Je m'étais également trouvé un
sujet : les mots et leur sens, la littérature et les émotions.
Je déclarais à cette époque
"par la présente (ma troisième personnalité, celle du boulot, ne peut pas s'empêcher, même là... pardonnez cet élan, déformation professionnelle...) pleine sujétion à la langue française et à ses usages. Sujétion que je remplirai par le commentaire des idées et émotions que suscitent en mon for intérieur certains mots, sachant que je n'ai parfois d'autre choix que de céder à une furieuse envie de déformer les mots afin d'y faire entrer mon idée..."
Sur ce point là, je me suis bien tenue ! Même si je constate qu'il y a fort longtemps que je n'ai pas pris un mot au hasard pour le triturer et en sortir mes folles idées. Ce n'est pas faute d'en avoir croisé des centaines de milliers. Mais le temps manque parfois et mes activités en lien avec les mots se sont diversifiées au point de m'obliger à "choisir" et à
ainsi "me passer du reste" ;-)

Il y avait aussi mon envie de communiquer sur les livres dévorés. Je dévore toujours mais communique moins sur ce sujet également. Sur ce moins, je vous renvois à l'excuse citée dans le paragraphe précédent. Je lis, découvre toujours autant de choses et continue bien d'adapter ma (trop grande) sensibilité. Les idées sont consignées et viennent s'étaler sur ce blog au compte goutte du temps et du temps libre qui s'écoulent bien trop vite.

Aaaahhhhhh, si je ne pouvais faire que cela (bon, bien sûr, je garderai un peu de temps pour des petites choses dont je ne saurais me passer, en lien avec mes amours et certains besoins physiologiques...).

Autre sujet, inavoué au début, mais inséré très tôt : la photographie. Un de mes moyens privilégiés de communiquer pour diffuser mes émotions. Je m'y adonne toujours avec passion,
a fortiori (sors de ce corps, esprit de Portalis !) depuis que grâce à mes proches et amis, passer la trentaine m'a permis de m'offrir un magnifique EOS 20D que je chéris et place dans le top ten des outils indispensables à ma survie. Je n'ai cependant pas encore totalement abandonné le 7xi que mon Daddy a gentiment accepté de me louer au titre d'un bail gratuit et quasi emphythéotique (quasi puisqu'il s'agit d'un bien mobilier... désolée, je ne peux que céder à ma 3ème personnalité sinon elle va me gâcher cette fin de journée ...).

Tout ça pour dire quoi ? Je ne sais plus trop en fait...

Ah, voui, voilà, je m'y retrouve. J'ai évolué vers la photo puis vers ma propre écriture et avais envisagé cette évolution (je suis trop forte des fois... :-p). Et oui, je vous avais prévenus et me réservais le droit, dès l'origine, de faire évoluer le contenu de mon journal personnel en ligne, sans contestation possible, et dans le même temps que j'évoluais moi-même.

Que retire-je de tout cela ? J'aime écrire plus que jamais et faire de la photo aussi. Je vais donc continuer dans cette voie pour mon propre plaisir
a minima (c'est fatiguant toute ces expressions latines... je signale au passage à ma Turquiche Girl, qui se reconnaîtra, que je les mets toutes en italique comme le veut la coutume :-p) et puis pour le votre éventuellement.

Il vous reste toujours la même alternative qu'il y a un an : Subir ou fuir : à vous de choisir ! :-)

Bien, maintenant que je me suis bien regardée le nombril pendant cette demi-heure, je vais m'en retourner à mon petit coin de paradis (que je vous présenterai plus tard) et à mon livre du moment :
Toutes les familles sont psychotiques de Douglas Coupland, une petite gourmandise cynique et drôle à souhait dont je vous recommande chaudement la lecture.

Bonne fin de jour férié et ensoleillé !